Soyez les Bienvenus ! Arrivées & Présentations

Messages : 202 Date d'inscription : 07/04/2009

Les invitations étaient parties, quelques courriers reçus, il devait désormais organiser un lieu de rencontre. Une place avait déjà reçu une discussion pareille. Dans le château de Galand, il n'avait alors qu'à remettre à neuf les lieux & envoyer la date & le lieu de rencontre, à ceux qui répondent par l'affirmatif à son invitation & autres personnes qui s'étaient manifestées comme intéressées.

Donc, le château se trouvait dans les Cévennes, accoudé à une colline. Une place plus militaire que diplomatique, commerciale ou économique. Néanmoins, c'était son petit nid à lui, renfermant la majorité de ses secrets.

Tout était prêt ... Une salle assez grande pour réunir tout le monde, un buffet demandé pour l'occasion et l'hôte.

Messages : 4 Date d'inscription : 05/11/2012 Localisation : Narbonne

La Narbonnaise en recevait des tonnes de correspondances à entretenir chaque jour. Et le plus souvent, c'était toujours des inconnus. Bien sûr, pourquoi se donner la peine d'écrire à ceux qu'on apprécient... Mais pour râler, on trouve toujours du temps étrangement... La vie est ainsi faites, ainsi étrange mais on y participe tous à notre façon.

C'est dans cet état d'esprit d'implication que Jayzabelle avait trouvé le pli de Debba bien que lui ne rouspétait nullement mais demandait commentaire et suggestion. Elle ne le connaissait que de nom et encore. Possiblement trop jeune pour s'en rappeler avec exactitude mais on ne lui en avait dit que du bien. Quoiqu'il soit facile de parler en bien des gens quand on n’a rien à leur reprocher personnellement mais ce n’est jamais le cas pour tous. Y'a toujours quelqu'un pour dire du mal de quelqu'un d'autre. Encore une fois, peut pas avoir des gens contents partout parce que sinon, ce serait drôlement ennuyant.

Bref... elle en était venue à se poser des questions, prenant le temps de réfléchir à cette politique dont elle ne faisant que trop peu partie mais qui l'intéressait. Elle ne pourrait possiblement pas s'impliquer autant qu'elle le désirait mais, elle apprendrait et aurait l'essence d'avoir mis son grain de sel quelque part. Mine de rien, un peu d'épice ça fait jamais de mal.

Elle débarqua donc dans la salle où tout le monde allait se réunir et fait les présentations. L'hôte semblait savoir recevoir. La salle était somptueuse comme tous les salons des nobles. Fallait bien qu'il dépense les impôts des contribuables non ? Arf... pas tout à fait et de toute façon, bien que agréablement décorée, elle était sobre. C'était parfait ainsi. Elle se présenta donc la première.

Pour ceux qui ne me connaisse pas... Je suis Jayzabelle d'Alverny, vassale de la Comtesse de Cebyss pour la Seigneurie de Salvetat. Je suis également la Mairesse de Narbonne. Je suis relativement jeune encore, beaucoup d'apprentissage à effectuer mais j'y pourvois tout doucement. Je suis à mon 2e mandat de maire où la ville prend un essor tranquillement, s'étant endormie. Donc je ne dois pas me débrouiller trop mal. Bien que je sois novice en la matière, je suis là pour apporter mon aide et un regard plus brut sur ce que vous allez parler j'ose imaginer. Après, le reste n'est que vie personnelle, j'ose imaginer que je ne suis pas là pour parler chiffon... quoique... si on pouvait faire venir des tissus plus résistant pour nettoyer les comptoirs de la taverne... ah oui... je m'égard pardon ! Enfin, voilà qui je suis à quelques petites choses près !

Elle se la ferma parce que oui, si on la laissait poursuivre il est clair qu'elle n'arrêterait pas ! Une vraie pie avec un sourire contant aux lèvres. A la limite, ça finissait par être agaçant, même pour elle mais bon... c'est elle qui allait endurer les rides plus tard !

Messages : 10 Date d'inscription : 05/11/2012

S'avança, salua, pas tranquille et assuré, même pas de jeté de mèche préalable. Le chemin avait été assez agréable pour parvenir jusqu'ici, restait à présent à considérer les points d'accord et/ou de désaccord avant que de se lancer dans l'avennturraaaa... Mais pour l'heure, point de débat avec Debba, sourire aimable à l'attention des présents et inclinaison rapide du buste :

Lo Bonjorn ! Soi Salvaire d'Irissarri ; & Castelmaure aussi. Je suis baron, double même, mendois pour l'heure et fort intéressé par le service de mon comtat. Comme par celui de la Couronne d'ailleurs, étant également Officier royal, secrétaire d'état près du Grand Office de la curia.

Il hésite un instant. A-t-il omis quelque chose qui indique aux gensses ce qu'il fait et les valeurs qui sont les siennes...? Ah ... Oc ben !

Ah, de fait, je suis également ambassadeur pour diverses provinces et aussi avocat du barreau du Lengadòc et ... je viens de terminer le cursus de formation chez les dragons. J'attends les résultats dans les jorns qui viennent. Ceci pour vous préciser que les affaires de la justice me tiennent à coeur et sans doute que j'aurais mot à dire à ce propos, mais... plus tard...

Encantado !

Messages : 1237 Date d'inscription : 14/03/2010

Il est des mots qui sont comme autant de coups de poignards dans le cœur. Ces mots avaient été prononcés et avec eux avaient disparu l’envie toute neuve qui avait refleurit en elle, celle de s’impliquer à nouveau au sein d’un conseil comtal. Ajoutez à ça un caractère plus têtu que celui d’une mule et un sentiment de rejet qui l’avait fait se renfermer dans sa tour d’ivoire, bien décidée à ne plus en bouger.

Bien sûr, ça ne changeait rien au fait qu’elle avait promis son aide, sans condition, ni restriction, si ce n’est cette nouvelle que les circonstances avaient fait naître. Si cette promesse n’avait pas été faite, Enduril serait déjà depuis plusieurs jours en vadrouille par les chemins des mondes connus, occupée à panser ses plaies béantes. Pour un peu, elle aurait renié le Très Haut. Après tout, c’est lui qui voulait que l’amour et l’amitié règnent sur les cœurs. Et dans ce cas précis, il avait bien réussit son coup. Cet amour là était enraciné tellement profondément dans le sien, qu’il avait empêché celui-ci de partir en miettes. Le pire, c’est qu’elle ne parvenait pas à en vouloir à Domenc. Elle avait donc fait sien de ses arguments, les avaient intégrés en elle pour ne pas les oublier, bien décidée à les suivre à la lettre à partir du moment même où le prêtre consacrerait leur union.

En attendant, elle lui devait de remplir de son mieux sa promesse de l’aider. Il l’avait invité à venir discuter de son programme, ce qu’elle allait faire. Comme à son habitude en pareil cas, elle allait détacher la femme de la politicienne. Les sentiments personnels seraient refoulés pour laisser place à sa vison de ce qui était juste et bien pour le Languedoc. Aristote le savait bien, même si pour les grandes lignes, Domenc et elle étaient d’accord, leur vision des choses était souvent bien différente, amenant sans cesse à débattre, chacun tentant de convertir l’autre à ses buts. Parfois, l’un y arrivait, le plus souvent, un consensus était trouvé, à d’autres moments, ils campaient sur leurs positions respectives. C’était sans doute ça qui avait fait qu’ils avaient souvent été l’un et l’autre sur des listes concurrentes lors des élections comtales qui les avaient réunis en conseil, mais aussi qui les avait fait avancer et avait donné lieu à des débats passionnés.

Et puis, il était dit qu’étaient conviés à cette réunion des personnes chères à son cœur. D’anciens colistiers, des amis de longue date, des personnes qui souvent lui manquaient avec l’éloignement. Alors oui, elle était venue, bien décidée à tout décortiquer des propositions qui seraient faites, gageant que son promis avait encore pondu des idées à son sens totalement ridicules, voire dangereuses. Elle allait les débusquer et opposer des arguments. A lui et à ses éventuels colistiers de voir si ils les entendraient et les prendraient en compte.

Comme la réunion devait avoir lieu dans l’une des seigneuries de sa baronnie, elle en avait profité pour aller quelque peu inspecter ses terres et veiller à ce que ses métayers et autres gens ne manquent de rien, surtout avec l’hiver qui approchait. Elle avait aussi visité les magnaneries qu’elle avait fait implanter peu de temps après avoir reçu ces terres et on lui avait présenté ce qu’il restait des stocks d’écheveaux de fils de soie, puis les graines de magnan remisées au frais jusqu’au prochain printemps où les larves pourraient à nouveau éclore.

Bref, notre Comtesse est dans sa tenue préférée, en braies. Comme tous les cavaliers qui seront présent à la réunion, elle est suivie d’une fragrance type N°5 de chez Chanel, nom d’une de ses juments Ibérique qu’elle a choisit de monter aujourd’hui. Elle saute d’un bond souple sur le sol, balance les rennes à un palefrenier et laissant les hommes de son escorte se réfugier dans les cuisines, elle entre d’un pas alerte. Elle se conduit comme chez elle. D’abord, elle est Suzeraine ici et puis, elle est fiancée à l’actuel occupant, na ! Bref, elle sait où se diriger dans avoir besoin de la moindre indication et pénètre dans la pièce juste après une jeune femme qu’elle se souvient avoir croisé en taverne. Lorsqu’elle se présente, la lumière se fait dans son esprit, même si il lui faut un moment pour remettre en ordres quelques menus détails.

Adissiatz e encantat Donà. Je ne sais si vous vous souvenez de moi, je suis Enduril de Noùmerchat, actuelle promise au maître des lieux. Donà de Salvetat ? Cebyss a des terres en Périgord ?

Sa main vient frapper son front.

Sotte que je suis ! Mais c’est bien sûr ! J’avais compris Salvetat, mais vous devez parler de LA Salvetat-sur-Agoût ! Le fief issu de Saint Pons de Thomières ! Un fief qui semble vous correspondre comme un gant, vous semblez aussi pétillante que l’eau qui vient de vos sources !

Souriante, elle reprend un ton plus bas.

Si vous voulez parler chiffon, mes ateliers tissent de ce fil de soie que l’on ne trouve qu’en Chine. J’ai réussit il y a quelques années à me procurer des plans de mûriers platane dont les chenilles qui sécrètent ce fil raffolent, ainsi que quelques graines de bombyx. Pas de quoi avoir une grosse production, mais qui sait, un jour peut être Ganges et sa région seront réputés pour leurs fils de soie. Mais si vous cherchez de la toile solide et absorbante, je vous conseillerais d’aller voir sur Nîmes, il y a là un petit artisan qui tisse une toile de coton sur une trame de serge écru assez remarquable. Il teinte aussi sa chaine d’un mélange de pastel et d’indigo. Il me semble qu’on appelle cette couleur le bleu de Gêne. Vous pouvez m’en croire, je suis certaine que notre toile de Nîmes sera célèbre et traversera le temps tant elle est solide et dotée de qualités.

Mais voilà, je papote, je papote… Nous ne sommes pas là pour parler chiffon. Venez donc, je vais vous offrir quelque chose à boire ou à grignoter en attendant tout le monde.

Elle se tourne vers le double baron.

Heureuse de vous revoir Doble Bar. Excusez mon papotage tout féminin, j'espère ne point vous avoir ennuyé. Vous prendrez bien aussi quelque chose pour attendre les autres ?

Elle se dirige vers l’homme qu’elle aime, le regard débordant de l’amour qu’elle lui porte.

Lo meun còr, tu ne vas pas laisser tes invités mourir de faim et de soif ?

Un sourire taquin et complice à la fois. Une envie folle de l’entrainer dans un endroit plus intime qui transparait aussi et laisse comprendre que c’est une autre faim et une autre soif qu’elle aimerait pouvoir aussi étancher.

Messages : 10 Date d'inscription : 05/11/2012

Enduril a écrit:: .../...

Elle se tourne vers le double baron.

Heureuse de vous revoir Doble Bar. Excusez mon papotage tout féminin, j'espère ne point vous avoir ennuyé. Vous prendrez bien aussi quelque chose pour attendre les autres ?

Elle se dirige vers l’homme qu’elle aime, le regard débordant de l’amour qu’elle lui porte.

Lo meun còr, tu ne vas pas laisser tes invités mourir de faim et de soif ?

Ravi de vous retrouver également, comtessa et je vous en prie, je ne suis point dérangé par ces papotages bien au contraire. Je viens moi-même de Tolosa, savez ? D'où est issue ma famille Castelmaure et province où j'ai encore tutelle féodale des fiefs de Son Altesse Royale Franc Claude Volpone, le fils de ma cousine feue Béatritz, pour ses terres du Lauragais et jusqu'à sa majorité ; Mon jeune cousin n'ayant point 14 ans encore.

Il sourit plus largement :

Et je ne saurais trop vous conseiller d'y aller en visite un de ces jorns. C'est là-bas, en ce pays de cocagne, qu'on trouve les champs de pastel dont on fait le bleu qui est si prisé de nos jorns. J'aime à en tirer quelque fierté, voyez bien.

Il se rapprocha d'une table recouverte de drap blanc et saisissant une fiole et deux hanaps :

Mais, permettez que je vous serve de ce vin. L'on dirait qu'il s'agit là d'hypocras rosé.Goûtons le donc. Qui sait ? Un bon verre aidera, sans nul doute, pour les discussions à venir

Messages : 5 Date d'inscription : 05/11/2012

Et du ténébreux d'arriver dans les lieux pas comme une fleur tout de même mais en toute discrétion. Ce qui semblait être devenu pour lui une sorte d'habitude. Ne voulant géner la discussion en cour entre le double blond baron, la Comtessa et à sa grande surprise la nouvelle Donà de la Salvetat sur Agout, il s'était contenter d'avancer suffisamment pour ne point faire penser qu'il se cachait....

Messages : 4 Date d'inscription : 05/11/2012 Localisation : Narbonne

A peine commençait-elle à se présenter que d'autres arrivaient. Elle en connaissait certains comme Salvaire qu'elle avait eu la chance de rencontrer à Narbonne en visite dans la ville. Il l'avait fait sourire, donnant une impression charmante et amusante. Quant à la dame qui la salua en premier, elle savait fort bien qui elle était oui. Comment oublier une femme avec une telle prestance qu'une demoiselle comme Jayzabelle ne pouvait qu'en être intimidée. Et pas des moins quand cette Comtesse la repris au niveau de son fief. La brunette se mordilla la lèvre délicatement. Naïve et novice la décrivait bien, et encore elle venait de le prouver une fois de plus. C'est rougissant qu'elle salua la grande dame.

Adissiatz Comtessa. Veuillez excusez ma maladresse. Il va de soi que je parlais de Salvetat-sur-Agoût mais j'aurais dû être plus explicite, Pardonnez-moi.

A son compliment sur la ressource principale de son fief, Jayzabelle ne puis qu'accentuer ses légères rougeurs accompagnée d'un sourire.

Certes, j'espère être digne d'un aussi beau compliment, Comtessa. Je vous remercie.

Elle l'écouta couler ensuite doucement la conversation sur les torchons qu'elle avait lancé en amusement rendant finalement les linges beaucoup plus intéressant qu'il n'y paraissait. Comment faisait-elle pour rendre quelque chose d'utilitaire et essentiel certes en une conversation plus qu'intéressante et obnubilé son auditoire. Si si... la brunette voyait le tissu d'un tout autre œil par son exposé. Et ce n’était pas la première fois qu'elle la voyait joué de ce don exceptionnel. La première fois où Jayzabelle avait rencontré Endurill, c'était en taverne à Montpellier. Elle attendait de déposé une somme considérable au comté. Cette femme bien que triste avait un visage paisible ou de masque, elle n'aurait su dire ne la connaissant pas mais, un calme posée comme si l'eau glissait sur elle jalousement. Cela avait même fouettée la jeune fille. Elle semblait très amie avec un de ses propre ami également, le Senher de Cordas.

C'est honnêtement fascinant, j'aimerais bien visiter l'un de vos ateliers oui, si bien entendu, vous n'y voyez aucun inconvénient.

Elle laissa ensuite Endurill saluer Salvaire et elle le salua à son tour d'un petit signe de tête d'abord.

Bonjorn Baron d'Irissarri, je suis heureuse de vous revoir. Votre gaité manque à Narbonne. Il faudra passer nous rendre visite de nouveau sous peu.

Elle lui sourit doucement, laissant les autres arrivés doucement ou ceux étant déjà présent bavardé avec autrui afin de faire plus ample connaissance. Un coup d'œil dans la salle suffit pour regarder l'ombre d'un homme qu'elle appréciait beaucoup faire son apparition. D'où elle se tenait, elle lui envoya un sourire chaleureux. Elle était heureuse de le voir dans cette salle.

Invité

Les lieux lui sont inconnus, et il met un moment avant de trouver la bonne direction, ayant apostrophé un pauvre valet qui passait par là. Arrivé devant une porte d'où s'échappent des bruits de conversation, le baron s'aperçoit qu'elle est entr'ouverte. Il passe une tête par l’entrebâillement et remarque plusieurs personnes de sa connaissance en train de converser. Il y a là son amie Enduril, son compagnon et non moins célèbre Debba1er, l'actuel prévôt des maréchaux du Languedoc. Des gens de qualité, pour sûr. Il reconnaît à sa fameuse chevelure le double baron Salvaire, qu'il ne connaît pas vraiment, mais qui fut notamment son successeur au poste de juge quelques mois auparavant. Est également présente une jeune femme qu'il ne connaît pas et n'a jamais vue, de mémoire. Mais la mémoire lui joue parfois des tours... Se disant qu'il est au bon endroit, Vanyë pénètre dans la salle alors que les convives se dirigent vers le buffet. Heureuse perspective s'il en est !

Vanyë s'approche des participants :

"Castel, bonjour. Enduril, mon amie, heureux de te revoir en Languedoc. Messire Debba, c'est un plaisir que de vous revoir après ces longs mois d'absence qui nous ont laissé sur notre faim concernant un fameux projet. J'ai appris vos différentes péripéties et l'injustice dont vous avez été victime. Le Languedoc est une terre magnifique, mais elle donne parfois naissance au pire." Se tournant vers Jaysabelle, le baron poursuit : "Madame, nous n'avons pas le plaisir d'avoir été présentés. Je me nomme Vanyë, baron d'Anduze. Je suis actuellement procureur du Languedoc. Je ne vous ennuierai pas en vous assommant avec l'historique de mes fonctions passées."

Jetant un coup d'oeil vers le buffet, Vanyë reprend : "Je suis curieux du débat qui va tenir ici. Le courrier que j'ai reçu a attisé mon intérêt, car messire Debba, vous présentez dans votre projet ce pour quoi je me bats depuis des mois en participant à des listes électorales, dans l'espoir d'arriver majoritaire au conseil et de faire passer quelques-unes des réformes que vous envisagez vous-même. Je parle notamment de la fin du monopole décisionnel du coms, mais nous aurons l'occasion d'en reparler dans les différentes discussions qui auront lieu plus tard".

Messages : 5 Date d'inscription : 05/11/2012

Il était quand même temps de saluer ce beau monde et donc d'ouvrir la bouche. Au salut du Baron, il se fit donc entendre.

Bonjorn Vanyë, Comtessa, c'est un immense plaisir que de vous revoir,Messire Debba, c'est plus que de la curiosité que votre courrier m'a éveillé, c'est une grande envie de voir vos idées naitre et j'ai grande hâte de me mettre à l'ouvrage pour en débattre. Donà Jayzabelle.. je ne vous cacherais pas mon étonnement de vous voir céans et ma joie de vous y trouver et tout aussi grande, croyez le bien.

Messages : 202 Date d'inscription : 07/04/2009

Les invités commençaient à arriver. Il les accueillait un par un, personnellement. Il connaissait la majorité & se présentait pour quelques autres personnes. Au même temps, d'autres messagers arrivaient, avec des réponses de personnes contactées auparavant.

Soyez les bienvenus au château de Galand. Je suis ravi de vous recevoir ici-lieu.

S'adressant à Salvaire & Jayzabelle, qui étaient en grande discussion avec Enduril.

Enchanté de faire votre connaissance.

Puis, à Vanye & Castel qu'il venait de retrouver après plusieurs mois d'absence.

Ravi de vous revoir.
Ce projet est toujours dans un coin de ma tête. Néanmoins, les aléas de la vie font que ... Léger soupir. Finalement, ce fut une succession logique d'évènements avec un triste dénouement. Mais bon, ce qui importe est le présent & le futur & c'est d'ailleurs l'objet de notre rencontre, ici-lieu.

Messages : 4 Date d'inscription : 10/11/2012 Age : 44

Une blonde en retard, quoi d'anormal à ça? Un problème de travaux sur le chemin, de déviation de route pour cause de pavage en cours....bref, la voila enfin.
Elle se fait guider jusqu'à l'endroit des discussions et entre toute souriante, quoique un peu rosée au niveau des joues.

"Bonjorn à Tous, Je vous prie de pardonner mon retard, j'ai été..."détournée" de mon chemin."

Révérence devant ses hôtes et amis. Puis s'adressant plus aux têtes inconnues :

"Bonjorn, je suis Maxiuszedeus de Montmorency, Baronna de Pena d'Albigès en Tolosa, Dona de Cunault en Anjou (je dois vérifier que je le suis encore suite a l'apostasie de mon suzerain...). J'officie à Montpellier en tant que Chef de port, Responsable adjointe de Capitainerie, et Responsable de l'arsenal.
J'ai longtemps été soldat, j'avais appris le métier sous les ordres du Sublissime El Dictator Julios, puis j'ai commandé l'ensemble des forces Toulousaines, ce qui m'a valut ma baronnie, notamment pour avoir mis une rouste à un des candidats au trône actuel. *Petit sourire à Enduril à l'évocation de ce souvenir*
Je suis revenue à mes terres d'origine, le Languedoc, depuis un an environ et je m'investis quelque peu. Je loge à Saint Gilles, chez le Comte Geoker de Loxley, mon Fiancé.
Je suis partante pour defendre les idéaux qui mèneront le Languedoc a de meilleurs lendemains."

Elle s'apperçoit qu'elle monopolise l'attention et rougit.

"Pardonnez moi, je parle, je parle...quand je commence on ne m'arrête plus^^ Je ferais un bon porte parole, remarquez non?"

Elle glousse et sourit à ses interlocuteurs.

Invité

Elle était venue depuis quelques jours déjà et avait fait demi tour devant les tartines de discussions sur la justice et défense dont elle avait du mal à s'y intéresser. Tout d'abord parce qu'elle n'était pas en Languedoc que depuis peu de temps, ne connaissait pas grand chose de l'histoire ou le fonctionnement du comté et donc ne trouvait rien à dire sans en apprendre plus. A vrai dire, elle n'était pas certaine de vouloir s'impliquer dans la politique de nouveau même si elle n'avait pas non plus l'intention de s'enfermer sur elle-même ne s'intéressant à rien.

C'est donc après avoir fait le tour à plusieurs reprises incognito et surtout ayant entendu que l'on la nommait "la sixième" ce qui lui fait sourire un peu, grande respiration, s'avance et se présente.

Bonjour, je suis Vroqu Cornedrue, Vicomtesse d'Angillon et Baronne d'Ainay-le-viel.

encore une respiration et continue.

Ayant pris résidence depuis quelques temps à Montpellier et ceci après un long voyage et deux passages afin d'être certaine d'avoir pris la bonne décision, je ne commence que tout juste à m'informer de vos us et coutumes et de la situation politique et économique du Languedoc. Je vous prie donc de m'excuser de ne pas m'être présentée plus tôt.

Je suis d'origine angloise et ai mis pied pour la première fois en France à Verneuil en Alençon. Après avoir déménagé plusieurs fois et dans plusieurs comtés, j'ai vécu en Berry pendant plusieurs années et toute ma formation et connaissances d'un conseil municipal et ducal ont commencé dans ce duché. D'abord conseillère municipale et ensuite mairesses pendant plusieurs mandats, j'ai évolué au conseil ducal dans le pôle économique, CAM, Bailli, CAC, un ou deux remplacements dans le pôle justice comme juge, duchesse de Berry. Tout ceci pendant plusieurs années et deux guerres.

N'étant pas du tout d'accord avec la politique sectaire et sanguinaire de Georgepoilu, pendant la dernière guerre j'ai quitté le Berry pour de bon et me suis installée en Touraine où j'ai participé à la reconstruction du duché comme CAC.

Au début de la trêve, étant lasse des conflits perpétuels dans le centre, j'ai décidé de faire une pause, voir une cure de désintoxication politique et pendant un an j'ai voyagé et me suis donné le rôle de spectatrice plutôt qu'actrice. Ce repos m'a été fort bénéfique et m'a surtout décidé de m'éloigner du centre et m'installer ici.

J'avoue ne pas avoir eu l'intention de m'impliquer si tôt et pour tout vous dire je suis toujours hésitante. Non pas parce que vos idées me semblent mauvaises mais surtout à cause de mon propre ignorance.

Vroqi leur sourit et silencieusement émet un grand "ouf! voilà c'est fait" et continue d'écouter la suite.

Invité

Contrainte de sortir de son trou après quelques échanges épistolaires qui ne la laissaient pas de glace à l'instar de bien des nouvelles qui avaient jalonné sa vie d'ermite de ces derniers mois, elle s'était tout d'abord faufilée discrètement dans les lieux aux heures les plus calmes pour se faire une idée et se remettre dans le bain : voilà bien longtemps qu'elle n'avait foulé le sol d'un d'un bâtiment officiel ou d'une noble demeure.
Alix fonctionnait essentiellement à l'instinct, et celui-ci lui soufflait d'éviter de se laisser vieillir prématurément à ne plus rien faire, alors qu'une initiative audacieuse requérait quelques bonnes volontés.

Aussi finit-elle par franchir finalement le pas qui l'amènerait au milieu de ces personnes rassemblées, dont elle avait croisé certaines ci et là avant de s'enfermer chez elle pour ne plus guère en sortir.
Elle était d'ailleurs certaine d'avoir discuté à plusieurs reprises avec la personne qui venait de s'exprimer et lui réserva un sourire poli après avoir salué à la cantonade.

Bonjour à tous! La grande majorité d'entre vous ne me connait pas, et pour cause : j'ai eu une certaine tendance, voire une tendance certaine à jouer les asociales assez peu de temps après m'être installée à Narbonne, où j'ai quand même eu le temps de croiser Messire Castelreng que j'ai aperçu parmi vous.
Je suis Alix.. de rien, et j'espère ne pas détonner dans la masse, de ce fait.
Tout comme je viens de l'entendre de la bouche de la Vicontesse Vroq, et ainsi que je l'ai écrit à Messire Debba, je n'ai pas franchement assez de recul pour avoir une opinion tranchée sur ce qu'a pu ou pourrait être la politique en Languedoc.
Toutefois je peux affirmer sans mentir que j'ai été séduite par la démarche consistant à s'intéresser aux attentes de tout un chacun avant de se lancer dans un projet de tel envergure.
C'est ce qui m'a fait sortir de ma réserve. De toutes façon il paraît que je n'avais pas le choix ajoute-t-elle pour elle même.

Avant de mettre pied à terre j'ai habité longtemps le Poitou, où je me suis bien gardée de faire de la politique de mon plein gré, les coups bas, le léchage de bottes et l'arrivisme n'étant pas dans mes cordes.
J'ai volontiers endossé le rôle de tribun dans diverses villes où je me suis installée tour à tour, pour finir par suivre une formation de Diplomate à l'issue de laquelle on m'a nommée Ambassadeur de Touraine, où j'ai exercé mes fonctions avec conviction malgré la difficulté de la tâche, compte tenu du contentieux régnant entre les deux Provinces.
J'ai démissionné de mon poste peu après le début du conflit avec la Couronne, lorsque je me suis aperçue qu'on n'attendait pas de moi un rôle de médiateur, mais d'espion, à cette occasion.
Le Comté venait de vivre une élection, avec sa nouvelle fournée de décideurs ; avec lesquels je ne pouvais décemment plus travailler sans renier mes propres convictions.

Ce serait mentir que de vous affirmer que la politique me passionne : ce que j'en ai vu jusque là m'a plus consternée qu'encouragée à m'y plonger, encore que j'aie accepter de soutenir une cause, déjà, à l'époque.
Mais je suis consciente que la frilosité ne fais pas avancer les choses.
Si donc ma minime expérience peut malgré tout vous être utile, je profiterai des vôtres pour combler mes lacunes concernant l'histoire du Languedoc et les rouages nécessaires à une juste approche des choses afin d'être plus apte à m'exprimer en toute connaissance de cause à l'avenir.

Elle s’interrompt pour reprendre sa respiration, en espérant n'avoir endormi personne par son monologue, un sourire incertain affiché sur ses lèvres asséchées par si grande tirade.

Messages : 7 Date d'inscription : 05/12/2010

Antimond était littéralement épuisé par ce voyage effectué très très lentement depuis Montpelhièr. Il s'était décidé à sortir de sa tanière car la curiosité avait finalement été plus forte que sa lassitude des derniers mois. Et puis revoir sa Suzeraine, des amis, lui ferait sans doute le plus grand bien. C'est en tous cas ce que lui avait dit sa gouvernante, qu'il rudoyait pourtant plus qu'à son tour.

Il se fit donc amener, plutôt porter devant la porte de la pièce où devait se tenir les débats électoraux. Là, il tenta de récupérer un peu de prestance, mais ce qu'il entrevit dans un miroir accroché là ne le rassura pas : il avait toujours l'air d'une épave.

Il entra d'un pas peu assuré et s'inclina pour saluer le plus dignement possible l'ensemble des personnes présentes.

Dames et Messers, je suis Antimond, un Lengadocien qui a encore envie de faire ce qu'il peut pour son Comté et ses habitants.

Vite s'appuyer contre une table ou un mur.

Messages : 202 Date d'inscription : 07/04/2009

Les arrivées s'enchainèrent à un rythme élevé. Domenc était réellement satisfait. La liste réunit des personnes de divers horizons, de qualité & motivés. Il constata avec plaisir que des amis de longue date le rejoignirent, que des personnes qu'il respectait lui faisait confiance & que de parfaits inconnus jusque là lui répondent & soient prêts à l'aider.

S'ouvrir à l'inconnu fut sa prise de risque la plus importante. Donner la chance à des personnes inconnus encore mais de bonne volonté. Le risque était toujours réel mais le premier résultat n'était pas pour lui déplaire. Une première victoire qu'est d'intéresser autant de personnes à la politique, dans ce qu'elle a de plus beau, la construction d'une meilleure vie. Un projet d'avis.

Il accueillit alors la première venue de la seconde vague.

Bienvenue Maxius, ravi de te voir parmi nous.
Il est vrai que les Cevènnes, ce n'est pas ce qu'il y a de plus praticable & facile d'accès.
Mais c'est un peu pour cela qu'on est ici.

Se tournant vers celle qui la suivit de très peu. Taquin, il continuât .

Bienvenue la sixième, enfin, tu as pu surmonter ta peur des discussions juridiques & sécuritaires.

La suivante fut une de celles qui lui fit plaisir de correspondre avec. Un échange constructif qui finit par sa présence dans les lieux.

Benvenguts Alixane. Merci pour ta présence.

Puis, ce fut le tour d'Antimond. L'aspect de son ami de toujours lui fit un peu peur. Mais il était content qu'il sorte de sa tanière. C'était déjà un premier pas non négligeable à celui qui a bataillé pour que le chantier de l'arsenal de Montpellier reprenne.

Il s'avança vers le bietterois & le prit dans ses bras.

Ravi de voir que tu as pu venir, mon ami.

Alors qu'une majorité des convives était présenté, il les invita à aller se restaurer, au buffet qui était dressé & qui a été spécialement demandé aux cuisines, pour l'occasion.

Venez vous restaurer, la route jusqu'ici a du être longue et la journée ne fait que commencer.

Messages : 2 Date d'inscription : 14/11/2012

Non mais quel froid!!! Enfin tout de même moins rigoureux que celui d'Anjou....

Ses mains s'engourdissent en chemin et Mirna sent que son esprit est peu à peu gagné par la même léthargie. Où alors est ce l'anxiété, l'excitation de se retrouver à nouveau parmi les Hommes?
Cela fait tellement longtemps. Elle a dû s'y reprendre à deux fois pour s'habiller, elle qui n'a pas de titre, plus ou quasi plus de mari, pas de propriétés et est restée cloitrée loin de la vie depuis des mois.

Citation :: Je vous remercie pour votre réponse positive...

Quelle est la suite??

Mirna murmure tout en marchant d'un pas téméraire vers le lieu de réunion indiqué par Debba. Une façon de se rassurer, de s'animer.

Citation :: Je vous remercie pour votre réponse positive... et je suis sincèrement ravi...

La dernière missive de Debba est dans une poche cachée de sa cape. Elle y porte machinalement la main. Courage!

Elle a marché vite et là voila déjà aux portes d'un lieu impressionnant, puis introduite dans une grande pièce où mille conversations semblent déjà engagées. C'est du moins son impression. Son regard vert se pose rapidement sur chaque visage, elle ne reconnait personne. Mais comment le pourrait-elle? Elle habite en Languedoc depuis plusieurs mois mais n'est guère sortie. Elle doit aussi s'accoutumer à cet accent du sud qu'elle commence à entendre mais qu'elle ne pratique pas. L'Anjou est bien loin à ce moment. Elle reste à l'entrée de la pièce en observant toujours, elle a un air sérieux, les traits un peu tendus, ses cheveux roux tombent sur ses épaules, elle se sent prête à repartir face à tous ces nobles qui l'entourent. Il lui parait impossible de tenir une conversation tant les temps lointains où elle faisait de la politique ont disparu.
Mais elle prend une respiration et, malgré elle, une sensation de chaleur l'envahit, un sourire agréable se dessine sur son visage.

Messages : 202 Date d'inscription : 07/04/2009

La porte s'ouvrait pour accueillir la dernière invitée.
Domenc interrompit les discussions pour aller l'accueillir.

Vous devez être dame Mirna.
Benvenguts dans notre domaine.
Les discussions ont avancé, mais vous êtes la bienvenue.

Voulez vous vous restaurer avant ?!

Sans réellement attendre une réponse, i l'introduit dans la salle & se dirigea vers le buffet.

Messages : 2 Date d'inscription : 14/11/2012

Mirna sentait bien qu'elle n'était pas en avance mais son malaise se dissipa quand l'homme qui lui avait écrit s'approcha et se présenta.
Elle se détendit un peu et le suivit, balbutiant un petit

Oui, je suis Mirna...oui, je veux bien me...

Manger et boire lui ferait le plus grand bien.